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  Classification d'Adams(à discuter)
 

 

LE GUIDE ADAMS 2007

Interprétation des trouvailles médicales en cas

d’abus sexuel suspecté chez un enfant

Note des traducteurs : La « classification » d’Adams est utilisée depuis des années comme référence majeure par les médecins qui ont la responsabilité d’examiner des enfants présumés victimes d’abus sexuels. . Le texte qui suit est une traduction d’une partie des deux publications suivantes (les articles originaux sont plus détaillés) :

1) Adams JA et al. Guidelines for medical care of children who may have been sexually abused. J Pediatr Adolesc Gynecol 2007; 20: 163-172.

2)

Adams JA. Medical evaluation of suspected child sexual abuse, J Pediat Adolesc Gyn 2004; 17: 191-197.

Ce guide est le résultat d’une collaboration continue entre des médecins experts en maltraitance, sous la direction de la Dre Joyce A. Adams, professeur de clinique à l’Université de Californie.

Ce document se veut un outil pour aider les professionnels de la santé à interpréter les signes physiques à l’examen médical et les résultats de laboratoire, selon l’information disponible dans la littérature médicale.

L’évaluation médicale d’un enfant possiblement victime d’abus sexuel implique beaucoup plus qu’un examen physique. Tout médecin qui procède à l’examen devrait également être capable d’obtenir une histoire médicale de la part d’un parent ou d’un responsable de l’enfant, et aussi de l’enfant lui-même, si son développement le permet. Les détails de l’événement ayant conduit à l’examen médical devraient être obtenus par la personne désignée par l’entente multidisciplinaire (délégué du DPJ/ policier). Le médecin examinateur doit connaître le diagnostic différentiel, car plusieurs symptômes et signes peuvent avoir une origine autre qu’un abus sexuel.

NOTE IMPORTANTE : Des études récentes ont démontré que 85 à 95% des enfants avec une histoire claire d’abus sexuel ont un examen physique normal ou des signes non spécifiques, parce que leurs lésions sont guéries ou qu’ils ont subi des gestes ne causant pas de traumatisme. Plusieurs enfants ne comprennent pas bien le sens d’une « pénétration » et peuvent interpréter ainsi des gestes de frottement ou de poussée sur les organes génitaux externes ou entre les fesses, ou bien, chez les filles prépubères, une pénétration au delà des grandes lèvres mais non à travers l’hymen. La pénétration d’un pénis dans l’anus ou dans le vagin peut ne causer aucun traumatisme, en raison d’une pénétration partielle ou de l’élasticité des tissus, ou amener des lésions mineures qui vont guérir complètement.

La numération des éléments qui suivent ne sert qu’à faciliter la référence au guide et ne correspond pas à une augmentation de leur signification.

1-37 Il peut aussi être utile pour former des médecins à la façon de faire un examen chez un enfant présumé victime d’abus sexuel. Il faut s’attendre à d’autres révisions de ce guide dans le futur, pour tenir compte des nouvelles recherches qui seront publiées.

Trouvailles documentées chez des nouveau-nés ou retrouvées communément chez des enfants non abusés

(La présence de ces éléments ne permet ni de confirmer, ni d’infirmer une verbalisation d’abus sexuel)

Variantes de la normale

     

      • Bandelettes périurétrales ou vestibulaires
      6,9,11-13
      • Colonnes ou crêtes vaginales
      9,11-13
      • Bosse hyménale (caroncule)
      6,9,11-13
      • Protubérance hyménale (hymenal tag) ou vestiges d’un septum
      9,11-13
      • Linea vestibularis (ligne médiane avasculaire
      6,9,10
      • Encoche ou échancrure à la moitié antérieure/supérieure de l’anneau hyménal (fillettes prépubères), sur ou au dessus de la ligne de 3 à 9 heures, l’enfant étant en décubitus dorsal
      9,12,13,18
      • Encoche superficielle ou peu profonde sur l’anneau inférieur de l’hymen (en dessous de la ligne de 3 à 9 heures)
      17,18
      • Crête hyménale externe (external hymenal ridge)
      6,9,12,13
      • Variantes congénitales de la forme de l’hymen, incluant l’hymen semi-lunaire, annulaire, festonné, septé, cribriforme, microperforé, imperforé
      31
      • Diastasis ani
      • Acrochordon péri-anal ou marisque (skin tag)
      14-16 (partie lisse de la peau anale à 6 ou 12 heures) 14-16
      • Hyperpigmentation des petites lèvres ou de la région péri-anale d’origine raciale
      14,15
      • Dilatation de l’ouverture urétrale lors d’une manoeuvre de traction
      31
      • Hymen épaissi (ceci peut correspondre à un effet d’oestrogénisation, un repli du bord de l’hymen, un gonflement par infection ou un gonflement post-trauma; ce dernier élément est difficile à identifier sans un examen de contrôle)
      6,9,11,12,13,17

      Signes souvent causés par d’autres conditions médicales

        • Érythème du vestibule, du pénis, du scrotum ou de la région péri-anale (peut être causé par un irritant, une infection ou un trauma*)
        17,18,31
        • Vascularisation augmentée (dilatation de vaisseaux sanguins existants) du vestibule et de l’hymen (peut être causée par un irritant local ou constituer un aspect normal d’un tissu non oestrogénisé)
        6,11,17,18,31
        • Adhésion des petites lèvres (peut être causée par de l’irritation ou un frottement)
        6,18,31
        • Écoulement vaginal (plusieurs causes infectieuses et non infectieuses, une culture s’impose pour la recherche d’une ITS ou d’autres infections)
        6,11,18
        • Friabilité de la fourchette postérieure ou de la commissure (peut être causée par une irritation, une infection ou par la traction exercée par l’examinateur sur les grandes lèvres)
        6,18
        • Excoriations/saignements/lésions vasculaires (peuvent être causés par diverses conditions comme le lichen scléreux, l’eczéma ou la séborrhée, le streptocoque de groupe A, un prolapsus urétral, des hémangiomes)
        31,34
        • Sillon périnéal partial ou complet (anomalie de la fusion médiane)
        31
        • Fissures anales (habituellement causées par de la constipation ou une irritation péri-anale)
        14-16,31
        • Congestion veineuse à la région périanale (peut être causée par la position de l’enfant ou par de la constipation)
        14-16,31
        • Replis anaux aplanis (peuvent être causés par la relaxation du sphincter externe ou par de l’oedème des tissus péri-anaux en raison d’une infection ou d’un trauma*)
        14-16,31
        • Dilatation partielle ou complète de l’anus de moins de 20mm, avec ou sans selles visibles dans l’ampoule rectale (peut constituer un réflexe normal, ou peut avoir d’autres causes, comme une constipation sévère ou de l’encoprésie, une sédation, une anesthésie, des maladies neuromusculaires)
        14-16,31

        *

        Un examen de contrôle est nécessaire avant d’attribuer cette trouvaille à un trauma.

        Trouvailles indéterminées : données insuffisantes ou contradictoires venant des travaux de recherche

        (Trouvailles qui peuvent nécessiter une investigation supplémentaire pour préciser leur signification. Elles peuvent constituer un argument supplémentaire pour le diagnostic, si l’enfant a fait une verbalisation claire d’abus sexuel. En l’absence d’une telle verbalisation, leur interprétation doit se faire avec prudence. Dans certains cas, un signalement au DPJ peut être indiqué pour évaluer la possibilité d’un abus sexuel.)

        Signes physiques

          • Encoche ou échancrure profonde à la moitié postérieure/inférieure de l’anneau hyménal, localisée entre 4 et 8 heures, mais sans constituer une transection (voir 41)
          17,18,25,27,30
          • Encoches profondes ou transections à 3 ou 9 heures chez des adolescentes
          29,30
          • Rebord régulier de l’hymen entre 4 et 8 heures mesurant moins de 1mm de largeur dans la position genu-pectorale ou après utilisation de salin physiologique sur l’hymen en décubitus dorsal
          13,17,32
          • Lésions verruqueuses à la région génitale ou anale
          • Lésions vésiculaires ou ulcères dans la région ano-génitale (des cultures virales et/ou bactériennes, ou des tests au PCR peuvent être nécessaires pour le diagnostic)
          2,4,16,31,35,36 (une biopsie et un typage viral peuvent être indiqués dans certains cas, si l’apparence des lésions n’est pas typique de condylomes acuminés.) 2,4,31,35,37

          2

            • Dilatation anale immédiate de 20 mm et plus, en l’absence de facteurs prédisposants
            14,31

            Lésions avec étiologie confirmée : spécificité indéterminée pour une transmission sexuelle

            1. Condylomes acuminés à la région ano-génitale, en l’absence d’autres indicateurs d’abus sexuel
            (L’American Academy of Pediatrics recommande de faire un signalement au service de protection, à moins qu’une transmission périnatale, ou horizontale ne soit considérée comme probable.) 2,4,35,36
            • Herpès de type 1 ou 2 à la région ano-génitale, en l’absence d’autres indicateurs d’abus sexuel
            2,4,35

            Trouvailles diagnostiques pour un trauma et/ou un contact sexuel

            (Trouvailles qui viennent corroborer une verbalisation d’abus sexuel. En l’absence d’une telle verbalisation, l’abus demeure probable s’il n’y a pas une histoire plausible de trauma accidentel. Il est recommandé de prendre des photographies des lésions afin de le faire réviser par un médecin expert, avant de conclure à un traumatisme aigu ou ancien. Un examen de contrôle est également recommandé.)

            Trauma aigu à la partie externe de la région ano-génitale

              • Lacérations aiguës ou ecchymoses importantes des lèvres, des tissus péri-hyménaux, du pénis, du scrotum ou du périnée (pouvant provenir d’un accident, d’un abus physique ou d’un abus sexuel)
              19-25
              • Lacération récente de la fourchette postérieure, ne touchant pas l’hymen
              20-23,25,31 (À distinguer d’une adhésion labiale déchirée ou d’une absence de fusion de la ligne médiane) 31 Peut aussi être causée par un trauma accidentel, 22-24 ou des relations sexuelles consensuelles chez des adolescentes 28)

              Blessures guéries

              Ces lésions sont difficiles à évaluer, à moins qu’un trauma aigu ait été préalablement documenté au même endroit.

              1. Cicatrice péri-anale (rare; peut aussi être causée par d’autres conditions, comme la maladie de Crohn, un trauma accidentel ou une procédure médicale antérieure)
              20,25,31
              • Cicatrice de la fourchette postérieure ou de la fossa navicularis (une zone pâle sur la ligne médiane peut être causée par la linea vestibularis ou une adhésion labiale)
              20-25,31

              Blessures indiquant un trauma pénétrant par un objet émoussé, ou, dans certains cas, une compression abdominale/pelvienne, s’il y a une histoire en ce sens

                • Lacération aiguë de l’hymen, partielle ou complète
                20-25
                • Ecchymose de l’hymen, en l’absence d’une infection ou d’une coagulopathie
                20-25
                • Lacérations péri-anales s’étendant jusqu’au sphincter anal externe (à ne pas confondre avec une absence partielle de fusion médiane)
                19-21,24,25,27
                • Transection hyménale (guérie). Région entre 4 et 8 heures où l’hymen a été complètement déchiré, jusqu’à la base, de telle sorte qu’il n’y a pratiquement plus de tissu hyménal à cet endroit.
                20,25-27 Confirmation par des techniques additionnelles d’examen : position genupectorale, coton-tige, catheter Foley (adolescentes seulement), sérum physiologique sur le rebord de l’hymen (fillettes prépubères). La transection est aussi appelée « encoche complète » chez des adolescentes sexuellement actives. 30,33
                • Absence focale de tissu hyménal. Partie du contour hyménal postérieur/inférieur sans tissu visible jusqu’à la base, plus large qu’une transection, confirmée par des techniques ou positions additionnelles d’examen déjà décrites.
                27,31

                Présence d’une infection confirmant le contact de la muqueuse avec des secrétions génitales infectées, contact très probablement de nature sexuelle

                  • Culture positive pour le gonocoque au niveau de la région génitale, de l’anus, de la gorge, en dehors de la période néonatale
                  2,4
                  • Syphilis confirmée, après élimination d’une transmission périnatale
                  2,4

                  3

                    • Vaginite à Trichomonas vaginalis chez une fillette de plus d’un an, diagnostiquée par culture ou par un examen direct effectué par un technicien expérimenté
                    2,4
                    • Culture positive pour la Chlamydia à la région ano-génitale chez un enfant de plus de 3 ans au moment du diagnostic. Une méthode autre que la culture, si approuvée par les Centers for Disease Control, pourrait être aussi utilisée.
                    2,4
                    • Sérologie positive pour le VIH, après élimination d’une transmission néonatale ou avec une aiguille ou des produits sanguins
                    2,4

                    Trouvailles diagnostiques d’un contact sexuel

                      • Grossesse
                      2
                      • Spermatozoïdes identifiés dans des prélèvements pris directement à partir du corps de l’enfant
                      2

                      Diagnostic différentiel

                      Autres conditions médicales

                        • Lichen scléreux ou scléroatrophique. Condition dermatologique atteignant communément la vulve et la région péri-anale, causant de l’atrophie, de la dépigmentation, de la friabilité et une hémorragie sous-muqueuse lors d’une irritation ou d’un trauma mineur.
                        • Prolapsus urétral. Mode de présentation fréquent : saignement « vaginal ». Peut survenir spontanément ou en raison d’une augmentation de la pression intra-abdominale ou d’un trauma externe.
                        • Vaginite avec écoulement sanguinolent. Peut être causé par des organismes divers, incluant la Shigella et le Streptocoque.
                        • Condylomes acuminés chez un enfant de moins de 2 ans. Peut venir d’une transmission verticale par la mère, même si cette dernière n’a pas de condylomes visibles ni d’histoire de condylomes au moment de l’accouchement. Même chez les enfants plus vieux, des verrues à la région ano-génitale peuvent être transmises par un contact étroit de nature non sexuelle.
                        • Varicelle à la région génitale. Les premières lésions peuvent apparaître à ce niveau, avant de s’étendre à d’autres régions du corps.
                        • Cellulite péri-anale à Streptocoque. Cause de la douleur, de la rougeur, des fissures.
                        • Maladie de Crohn touchant la région péri-anale ou vulvaire.
                        • Maladie de Behcet, causant des ulcères à la région génitale, avec ou sans lésions orales.
                        • Pemphigoïde bulleuse vulvaire.
                        • Dermite atopique, dermite de contact, psoriasis, ulcères ou pustules causés par des infections bactériennes et une variété d’autres conditions dermatologiques.
                        • Fissures anales. Peuvent être causées par des selles dures, de la diarrhée avec irritation secondaire, ou toute condition amenant une friabilité de la peau péri-anale.

                        Si une de ces conditions est rencontrée, et qu’un enfant avec un développement suffisant du langage nie tout contact sexuel d’une façon crédible, il n’y a aucune raison de signaler la situation de cet enfant au DPJ.

                        Blessures accidentelles

                          • Traumatismes par chute à califourchon sur la région ano-génitale. Ce genre d’accident cause habituellement des ecchymoses aux grandes lèvres ou au scrotum, mais peut aussi causer des lacérations n’importe où au niveau du périnée. Parfois, les ecchymoses peuvent s’étendre au tissu hyménal.
                          • Chutes accidentelles sur un objet proéminent pointu ou arrondi, ce qui peut causer des lacérations à l’hymen, à la fourchette postérieure et même au vagin. Des lacérations péri-anales peuvent être produites de la même façon.
                          • Lacérations vaginales par la pression d’un jet d’eau. Il y a eu des cas rapportés de lacérations vaginales survenant, sans blessure à l’hymen, chez des filles ayant fait certaines activités comme du ski nautique, des jeux avec les jets d’eau dans un bain tourbillon ou avec une douche-téléphone. La validité de ces cas se base sur des histoires crédibles obtenues des enfants et sur leurs dénégations de tout geste abusif. On croit que la

                          4

                          force des jets d’eau amenant une distension du vagin d’une fillette prépubère pourrait causer des lésions internes.

                          4. Blessures iatrogéniques. On a rapporté des cas de lacération hyménale accidentelle en cours d’examen médical. Il pouvait s’agir d’un doigt qui a glissé lors d’un toucher rectal ou bien de l’emploi inapproprié d’un spéculum chez une fillette sans utilisation de sédation. On a également rapporté des fissures anales lors d’une abduction des fesses d’un enfant pour un examen.

                          Il est fréquent de rompre une fusion labiale lors d’un examen de l’hymen, ce qui peut amener un saignement.

                          Références :

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                          Traduction

                          Dr Jean Labbé, consultant pédiatrique en protection de l’enfance, Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale, Québec

                          Dre Claire Allard-Dansereau, pédiatre responsable de la Clinique socio-juridique de l’hôpital Ste-Justine, Montréal

                          20 juin 2007

                       
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